mercredi

à l'infini, n'en plus pouvoir

rien, rien n'a changé
rien jamais n'aura changé
rien de plus à partager
rien ne cesse de recommencer 
rien ne m'empêchera de pleurer

sous une douche chaude je veux fumer

rien ne me garde,
et pourtant quoi? je ne souffre pas
aucun problème
mon cerveau, mon plaisir, en emblème
tout me retiens 
et pourtant quoi? je n'y arrive pas
ma faute, la tienne, la leur
mourir pour renaître, nous sommes tous
si fatigués
si fatigués

je veux dormir, seul
dans le plus grand des lits
dans la plus chaude chambre
je veux dormir, seul
penser à toi, penser à rien
tous ces souvenirs, penser à rien
cesser de rêver, enfin

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